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STORM-HEAVEN'S |
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Je
m’appelle Michèle West et j’aimerai bien
partager
avec vous mon expérience dans le domaine de la mode.
J’ai
commencé le mannequinat à
l’âge de 17 ans
quand ma mère me l’a conseillé. Mon
père a
quitté la maison quand j’avais 5 ans et
j’ai eu
plusieurs beaux-pères. A cause du contexte familial,
j’étais vulnérable
émotionnellement. Ces
pères ne m’ont pas comblé comme mon
propre
père et j’ai eu un vide à
l’intérieur
de moi. Ma mère m’a donc encouragé
à
être top model pour trouver
l’indépendance et
réussir ma vie.
Pendant un concours, j’ai fais la connaissance d’un
photographe qui m’a mis en contact avec des agences
à
Boston et New York. Par la suite j’ai
été mannequin
de magasines. Je gagnais beaucoup d’argent ce qui fait que
j’avais beaucoup « d’amis ».
J’ai eu
alors le désir de vraiment réussir dans ce
métier.
J’ai représenté beaucoup
d’évènements ouverts au public (sport,
concerts…) en tant que top modèle. Pendant
plusieurs
années, j’ai représenté une
chaîne
radio de Boston : lors de grands évènements,
j’étais celle qui représentait la radio
physiquement.
A l’âge de 19 ans, on m’a
proposé de poser
pour un magasine masculin (porno) en contrepartie de beaucoup
d’argent. La plupart de mes amis et ma famille
m’ont
encouragé à le faire disant : « Fais le
Michèle, tu seras une STAR ! ». Après
beaucoup de
tourments, j’ai refusé car ma conscience me disait
que ce
n’était pas bien.
Peu de temps après, on m’a proposé un
rôle
dans un film à condition de déménager
à
Hollywood. Le monde était à mes pieds. Je gagnais
des
milliers d’euros chaque semaine en tant que top
modèle
pour plusieurs marques de vêtements. J’ai
vécu parmi
les célébrités et j’avais la
voiture de mes
rêves. Il semblait que tout le monde voulait être
mon ami.
Même mon père que je n’avais pas vu
pendant une
quinzaine d’années, est venu me voir comme star.
Je me
suis alors posée des questions sur la vie et j’ai
demandé à Dieu : « C’est
ça la vie ?
».
J’ai commencé à demander à
Dieu son plan
pour ma vie. A l’âge de 21 ans, j’ai
rencontré
l’homme de mes rêves qui m’a
partagé sa foi.
J’ai donné ma vie à Jésus et
Il a
changé ma façon de voir les choses : ce qui est
superficiel, le rythme effrenné du travail, les illusions de
la
société. J’ai commencé
à avoir
à cœur les jeunes et je me suis
impliquée dans
l’église. J’ai partagé mes
expériences
et ma foi avec les jeunes.
Maintemant, j’ai 35 ans et je sais que ma vrai valeur est en
Christ. Mes plus profondes blessures émotionnelles ont
été guéries et je sais maintenant ce
que
c’est la vrai joie dans ma vie. J’ai 4 beaux
enfants, un
mari qui aime Dieu mais le plus important c’est ma relation
avec
Dieu. Ma prière pour ceux qui lisent ces lignes et qui
luttent
contre tous les attraits de ce monde est qu’ils recherchent
comme
moi, une relation avec Dieu. Osez demander à Dieu ce qui est
vraiment important pour vous et decouvrez une relation avec un
Père céleste qui ne vous décevra
jamais. |
«
Quand je n’étais qu’une masse informe,
tes yeux me
voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours
qui
m’étaient destinés, Avant
qu’aucun
d’eux existât. » Psaume 139 : 16
Il y a de cela 25 ans, un homme blanc
décida de se
rendre
dans un des pays les plus pauvres du monde après avoir
regardé une émission de
télévision
«temps présent», diffusée sur
la Suisse
romande. Il fut tellement bouleversé que peu de temps
après il prit un billet pour se rendre en Haïti
(grandes
Antilles, situées dans les Caraïbes). Dans
l’avion il
rencontra une jeune haïtienne qui elle, avait
séjourné en France pour la première
fois. Ils
échangèrent tout au long du vol. Ainsi cette
jeune
haïtienne proposa au blanc de lui faire découvrir
son pays.
L’haïtienne amena l’homme dans un village
appelé Jovange qui se situe dans la région de
Fond des
Nègres près de Demizaine Miragoane. Ce fut une
grande
curiosité car les gens de ce village voyaient rarement des
blancs... Le regard de l’homme croisa celui d’une
petite
fille qui sautait à la corde, pour ne jamais la
quitter…
Quatre
ans plus
tard,
l’homme décida d’un commun accord avec
la jeune
haïtienne rencontrée dans l’avion, (qui
se
révélait être la marraine de la
fillette)
d’amener en France l’enfant en vue de lui assurer
un avenir
et qu’elle puisse ainsi devenir une source d’aide
au point
de vue financier pour sa famille biologique. Cette petite fille,
c’était moi. Je ne savais pas lire ni
écrire, ni
même parler français. Je devais donner le maximum
de
moi-même afin de ne pas décevoir ceux qui
espéraient en moi. Donc, après 6 mois de classe
d’adaptation pour apprendre le français,
j’ai fait 6
mois de cours préparatoire. J’ai suivi une classe
de CE1
et CE2, puis je pus passer en cours moyen. Par la suite, j’ai
suivi une scolarité normale jusqu’à une
maîtrise en activité physique et sportive.
Quand je suis arrivée en France, j’ai
fait ma
petite
communion avec un garçonnet (qui
s’avère être
mon mari aujourd’hui). J’ai poursuivi par ma grande
communion puis ma profession de foi. Insatisfaite de cette vie
spirituelle, je me suis mise à lire la Bible catholique.
Puis un
jour après avoir vu un film qui traitait de violence
conjugale
où la femme passait beaucoup de temps à se
recueillir, je
fus vivement touchée par ses prières. Cela
m’a
beaucoup interpellé. J’entrepris de faire de
même et
un jour je me suis répandue devant Dieu. J’ai
passé
un long moment à pleurer, j’étais
inconsolable :
J’ai vu toute la misère du monde et surtout la
mienne. A
cet instant j’ai eu une soif intarissable d’en
savoir plus.
Ainsi, j’ai été conduite chez un
chrétien
qui m’a invité à un culte et
là, j’ai
su que c’était de cette manière que je
voulais
m’approcher du Seigneur.
Plusieurs années se sont écoulées
avant que je
prenne le baptême par immersion, car je me sentais redevable
à mon premier baptême d’enfant qui
m’avait
retiré des griffes du vaudou car mes parents biologiques
étaient pratiquants du vaudou. Donc, je
considérais ce
baptême que l’on me proposait comme un reniement.
Le
Seigneur a mis sur les lèvres d’un de ses
serviteurs ces
mots qui ont marqué le tournant de ma vie : « Ce
baptême par immersion ne sera aucunement un reniement, mais
une
confirmation de ta foi ! » Cela a été
le
déclic !
Depuis, je suis une élève assidue qui chaque jour
apprend
la langue du Seigneur. Oh combien j’ai soif de
méditer sa
Parole jour et nuit !
Fleurisia |

C’est
toujours une grâce et une joie de pouvoir dire ce que Dieu a
fait
dans mon cœur. Je suis née au Maroc. Je suis issue
d’une famille musulmane, pratiquante,
modérée.
J’ai eu la chance de voir ma mère parler avec Dieu
et je
pense que cela m’a donné la foi.
A l’âge de dix ans, ma mère mourut et ce
fut un
drame pour moi. Mais en même temps, je compris que sur la
terre
on n’est pas éternel et qu’on peut
partir du jour au
lendemain. Bien sûr, au début, même si
je croyais en
Dieu, je me suis vraiment révoltée.
J’en ai voulu
à Dieu parce qu’il avait pris ma mère.
Mais le
temps a passé, et je me suis souvent posé la
question :
« Et toi, Aziza, le jour où tu vas mourir, tu vas
partir
où ? Ta mère est morte. Tu penses
qu’elle est
auprès de Dieu… » (parce que je pensais
que ma
mère était auprès de Dieu comme tout
enfant).
J’avais vraiment envie de mourir moi aussi et partir avec
elle.
Pas me suicider, mais je me disais que la vie n’a pas de
sens.
En grandissant, j’ai vu aussi que dans mon cœur, il
y avait
le péché et je ne savais pas comment faire pour
m’en débarrasser. Je savais que
j’étais
pécheresse et qu’un jour je devais
comparaître
devant Dieu. Je savais dans mon cœur,
qu’après la
mort, on rencontrait Dieu, que l’on ait vécu avec
ou sans
Lui.
A l’âge de 22 ans, j’ai
commencé à
pratiquer l’Islam : le Ramadan, la prière :
essayer de
faire le bien. Cela n’a rien changé dans mon
cœur,
n’a pas transformé mon âme, ne
m’a
apporté ni joie, ni certitude du salut. Plus je pratiquais,
plus
j’avais la conviction que j’étais
pécheresse,
loin de Dieu. C’est là que le tourment a
commencé
dans ma vie, le tourment spirituel. Je me disais, « Je
pratique
et je ne suis pas sûre de mon salut ! »
J’étais malheureuse, angoissée,
jusqu’au jour
où Dieu a mis sur mon chemin quelqu’un qui
m’a
parlé de son amour, en la personne de
Jésus-Christ.
Bien sûr, en tant que musulmane je pensais que
Jésus
était pour le monde occidental et que Mahomet
était pour
les musulmans. Pour moi, Jésus était un
prophète,
quelqu’un de très bien mais je n’avais
aucune
relation avec lui. Je ne pouvais pas en avoir une. Un jour
où
j’étais en train de prier en arabe, j’ai
entendu au
fond de mon cœur une voix qui n’était
pas audible
mais qui me disait « Tu oublies Jésus ».
J’étais vraiment secouée. Cela se
répétait toutes les fois où je voulais
prier.
Cette voix me disait : « tu oublies Jésus
».
Un jour
quelqu’un
m’a donné une Bible. Je ne l’ai pas lue,
je
l’ai mise de côté. La personne qui me
l’avait
donnée m’en a alors offerte une autre. Un jour
où
je n’avais rien à lire, j’ai
commencé
à lire la Bible, pour m’occuper. J’ai
commencé par la Genèse. J’ai de suite
senti que
c’était vraiment la Parole de Dieu. Dieu est un
Dieu
d’ordre. Il explique qui il est, qu’il a
créé
la terre. Je me suis dit : « Je ne sais si la Bible est
vraiment
pour moi, mais ce que je lis me touche beaucoup. » Je
continuais
à faire ma prière musulmane. Mais un jour, dans
le
désespoir, dans un cri du cœur, j’ai
demandé
à Dieu : « Montre-moi si Jésus est
vraiment le
Sauveur de l’humanité, si vraiment il est mort
pour mes
péchés, si vraiment il a donné sa vie
pour moi,
s’il est vraiment ressuscité ! Je ne veux pas
seulement
lire ou entendre des témoignages. Je veux vraiment avoir une
révélation de ta part !».
A cette époque, la seule chose qui comptait pour moi
c’était la vie éternelle, savoir
où
j’allais passer l’éternité.
C’était plus que vital,
c’était une angoisse,
plus qu’une recherche. Quand je priais,
j’étais en
pleurs.
Trois jours après, un monsieur m’a
invité à
l’accompagner dans un lieu où
l’évangile
était prêché. Quand je suis
rentrée dans
cette église, j’ai senti une puissance.
Maintenant que je suis chrétienne, je peux dire que
c’était le Saint-esprit qui me saisissait. Le
prédicateur parlait de Jésus, il dit :
«
Jésus est venu : Il a donné sa vie pour
l’humanité afin que quiconque croit en Lui, ne
périsse pas mais qu’il ait la vie
éternelle
». C’était pour moi comme une
révélation. J’ai de suite compris que
réellement j’avais besoin
d’être sauvée
et que mon salut était dans ce sauveur qui est Christ. Et ce
Christ était ressuscité. Il
n’était pas
resté sur une croix, il n’était pas une
statue, une
image, un prophète. Il était plus qu’un
prophète. Il était vraiment Dieu
lui-même venu
habiter parmi les hommes. Il a donné sa vie pour les hommes.
Il
est ressuscité pour sauver les hommes.
Aujourd’hui, je peux dire que j’ai la certitude de
mon
salut. Avant, j’étais angoissée parce
que je ne
savais pas où j’irai après la mort.
Maintenant,
j’en ai la certitude. Ce n’est pas une
prétention.
J’ai dans mon cœur la certitude que le jour
où je
mourrai, je verrai Dieu. Cela a commencé par la mort de ma
mère mais cela a fini par mon salut et par la vie
éternelle. Je bénis Dieu parce
qu’aujourd’hui
je marche auprès de Lui. Il tient ma main !
Aziza : Mariée, mère de 2 enfants
|

Je
suis née à Shawinigan au Canada. Je suis la
première de trois enfants. Mon père
était
alcoolique et très agressif il m’a battue depuis
tout
bébé jusqu’à
l’âge adulte.
J’ai vécu toute mon enfance dans la peur des coups
et de
ses colères. La Bible dit (maintenant je le sais)
«Les
yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont
attentives à leurs cris ».
Je me souviens d’avoir crié à Dieu mes
souffrances.
Vers l’âge de 16 ans j’ai
commencé à
prendre de la drogue et à 18 ans, j’ai
commencé
à travailler dans les bars et à danser. Je
consommais de
plus en plus de drogues et je suis tombée
complètement
dans la débauche. Je prenais des drogues de plus en plus
fortes.
J’ai pensé au suicide mais Dieu avait sa main sur
moi.
J’ai eu mon premier enfant à 20 ans. Quand
j’ai su
que j’étais enceinte, j’ai tout
arrêté.
Mais après mes neufs mois, l’enfer a
recommencé. Je
voulais m’en sortir mais j’étais
très
dépendante.
A 25 ans, j’ai rencontré
l’homme de ma vie qui
est maintenant mon mari. Il se droguait aussi mais du jour
où il
m’a rencontrée, il a tout
arrêté. Il avait
connu dans son enfance l’enseignement Chrétien,
mais il
s’était éloigné de Dieu
quand son
frère de 16 ans était mort accidentellement.
Même
s’il s’était
éloigné de Jésus,
Il me parlait tout le temps du Seigneur, et moi j’avais soif
d’en savoir plus. Je lui posais plein de questions. Nous nous
sommes mariés, nous avons eu un petit garçon,
puis tout
de suite après, des jumelles. Mais elles sont
nées
prématurément à 25 semaines et
l’une des
deux est décédée à la
naissance. Dans cette
période très difficile, par un concours de
circonstances
que seul Dieu peut orchestrer, je me suis donnée au
Seigneur, je
l’ai accepté comme Sauveur, je me suis repentie de
mes
péchés et Dieu a complètement
transformé ma
vie. Depuis 9 ans, je n’ai plus touché
à la drogue,
j’ai été complètement
délivrée
de ma dépendance pourtant forte. J’ai une jolie
famille,
deux enfants en bonne santé. Nous sommes fidèles
dans
notre église et bien engagés. Mon mari fait
partie de
l’équipe de louange et moi aussi je participe
à
divers services.
Je vis pour Dieu maintenant, mon passé a
été
guéri, pardonné, le Seigneur m’a
complètement sortie d’affaire, j’ai une
vie droite
et heureuse maintenant. Quand j’avais 18 ans,
j’étais allée tellement loin dans la
drogue et la
débauche que personne n’aurait pu
prévoir ce que je
deviendrais. Mon comportement a changé, je ne suis plus
agressive et j’ai beaucoup de joie de vivre, c’est
extraordinaire. Sans Dieu, la vie n’a aucun sens.
Approche-toi de
Lui, il n’y a que Lui qui puisse te guérir et te
sortir
d’affaire.
« Car je connais les projets que j’ai
formés sur
vous, des projets de paix et non de malheur, afin de vous donner de
l’avenir et une espérance »
Jérémie 29
:11
Lynda, Canada |

J’ai
aujourd’hui cinquante quatre ans. Quand je me suis
tournée
vers le Seigneur, j’en avais quarante sept . Cela fait sept
années que je laisse le Seigneur travailler mon
cœur sans
relâche et combien je Lui suis reconnaissante de
s’être intéressé à
moi qui
était si rebelle.
Je pourrais dire tant de choses que le Dieu Vivant a fait dans ma vie,
en commençant par ma conversion qui fut un réel
bouleversement pour moi ainsi que pour mon entourage.
Durant de longues années, je menais mon existence dans la
débauche. A dix sept ans, je rencontrais un homme de trente
cinq
ans, il était très séduisant, je
l’ai
aimé d’un amour passionné et
destructeur.
D’origine Corse, il appartenait à une famille de
grands
voyous du milieu, j’y évoluais durant vingt cinq
ans :
j’étais devenue femme de mauvaise vie, une
prostituée… Nous nous aimions de cette
façon.
Matériellement tout allait bien, je connaissais
l’opulence
et l’oisiveté, une vie de folie. Je
n’imaginais pas
ma vie autrement.
A quarante deux ans, je perdais celui que j’aimais si fort,
je désirais changer de vie.
Je trouvais un emploi de commerciale, le salaire que je percevais me
semblait si dérisoire au regard de ce que je dilapidais
auparavant. Tout devenait si dur. J’avançais tant
bien que
mal.
Le décès de mon papa s’ajoutait
à ma
souffrance. Mon travail me fit rencontrer un pasteur. Je ne sais ce qui
se passait, je ne pus lui parler de la raison de ma
présence,
des fonds que je récoltais pour les mal-voyants, je me
trouvais
paralysée et muette, je ne faisais qu'écouter le
pasteur
qui me parlait de Jésus. J'avais soif, tellement soif. Il
m'a
demandé si j'étais prête à
ouvrir mon coeur
à Jésus et le recevoir comme mon Sauveur. Je ne
comprenais pas toute la portée de sa question mais
j'acceptais
"Oui je veux Le connaître". Je Le cherchais et souvent dans
mes
moments de souffrances, j'écrivais de petits mots, demandant
à Jésus de se faire connaître. Je le
sais
aujourd'hui, Dieu m'attirait à Lui. L'ayant
rencontré, je
ne lâchais plus Sa main.
Aujourd'hui je peux dire que tout a changé, tout est devenu
nouveau.
Je vis seule, je sais que Dieu m'a lavée de toutes
impuretés, je ne désespère pas
rencontrer celui
que Dieu voudra mettre sur mon chemin pour qu'ensemble nous puissions
Le servir.
Je m'attends chaque jour à Lui, sachant qu'Il a pour moi le
meilleur.
A Lui soit toute la gloire.
Vivianne
1 Jean 1:9 : Si nous confessons nos
péchés, il est
fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous
purifier
de toute iniquité. |

J’ai
un peu honte de
moi…
Un matin, j’étais en train de me lamenter sur mon
sort. Je
suis Canadienne et en anglais, nous disons «to have a pity
party».
Nous venions de déménager de la Côte
d’Azur
vers Paris. Notre petit village ressemblait à une sorte de
carte
postale et nous étions entourés par les vignes,
les
collines, les amandiers en fleurs au printemps, les chansons des
cigales en été, la cueillette des champignons
à
l’automne. Nous avons même connu les embouteillages
à la rentrée de septembre à cause de
l’ouverture de la chasse, des vendanges et des classes en
même temps. Il suffisait qu’une personne
s’arrête en plein milieu de la rue principale pour
se
précipiter à la boulangerie chercher son
pain…et
ça mettait la panique dans le village;
c’était
digne du périphérique parisien avec autant de
bruit !!!
Alors que je me perdais dans mes réflexions sur mon triste
sort,
une interview à la radio m’a tout d’un
coup
frappée de plein fouet : Un homme parlait de sa situation,
expliquant qu’il avait un assez bon travail mais
qu’il
était obligé de dormir la nuit dans sa voiture.
Il
n’avait pas le nécessaire pour se payer un
logement. Il
était obligé de prendre une chambre
d’hôtel
deux fois par mois pour recevoir ses enfants (il était
divorcé), apparemment, ce
n’était pas un cas
isolé. Et moi qui regrettais ma maison sur la
Côte
et qui, en plus, vis dans une belle maison aujourd’hui. Oui,
j’ai eu honte…!
Mes pensées se sont tournées vers un autre
incident,
arrivé il y a plusieurs années maintenant : Mon
mari et
moi jouons souvent dans les tournois de tennis, en «double
mixte». Nous en avons même
gagné quelques-uns.
Cette journée-là, nous avons perdu la finale,
j’avais mal joué et je
n’étais pas contente !
J’ai un peu boudé toute la journée. Le
soir,
après la remise des prix, je suis allée vers la
voiture
pour mettre nos trophées à
l’intérieur et
j’ai croisé une dame, paraplégique,
dans une chaise
roulante. Je fus soudain saisie par une petite voix qui me
dit,
«Voici une dame qui aurait été tout
à fait
contente d’avoir perdu aujourd’hui
!» Oui,
j’ai eu honte…!
«Car
j’ai
appris à me contenter de l’état
où je me
trouve…». J’aimerais bien, un jour,
discuter avec
l’Apôtre Paul pour savoir comment il en est
arrivé
à ce point ! Mais peut-être que j’ai une
petite
idée…
En Amérique du Nord, l’une des fêtes les
plus
importantes, c’est ''Thanksgiving'' (l’action de
grâces). Nous avons de très chères
amies qui ont
pris l’habitude de célébrer cette
fête, en
novembre, avec d’autres personnes de leur connaissance. un
jour,
nous étions onze autour d’une grande table et il y
avait
des petits groupes de conversation. A un moment donné,
l’hôtesse nous a invité à
nous
présenter tout simplement les uns les autres, en
précisant un détail qui nous
caractérisait ;
c’était vraiment sympa. Un peu plus tard dans la
soirée, nous avons été
incités à
partager une chose pour laquelle nous étions
particulièrement reconnaissant. Quelle richesse !
Il y avait une personne, très reconnaissante au
Seigneur
pour la
façon dont Il a travaillé son
caractère, une autre
pour son travail, une autre pour la paix donnée durant une
période extrêmement difficile, une autre pour
l’accompagnement de Dieu durant une grave maladie, une autre
pour
Sa consolation après la perte d’un être
cher, encore
une autre pour la capacité de pardonner et de placer sa
confiance en Lui, et peut-être le plus touchant
c’était celle d’un jeune homme de
dix-huit ans qui
était très reconnaissant pour les parents que
Dieu lui
avait donnés.
C’était un moment extraordinaire…Nous
avons,
certes, bien mangé, mais c’était une
autre
nourriture qui m’a remplie !
Quand ma fille était encore à la maison,
j’avais
fabriqué une petite «blessing box» (une
boite de
bénédictions) que je laissais à
coté de la
porte d’entrée avec un stylo et du
papier. A la fin
de chaque journée, chaque personne écrivait la
façon dont Dieu l’avait béni durant la
journée. Chaque vendredi soir, nous ouvrions la boite et
nous
lisions les morceaux de papier autour de la table. Quel
régal !
Nous célébrerons bientôt la naissance
de notre
Sauveur et Seigneur et je vous encourage à avoir un
cœur
plein de «thanksgiving» non seulement pour cette
période spécifique mais aussi durant toute
l’année, pour le don ineffable de Dieu.
C’est ça, ma petite idée.
Que Dieu vous garde toutes précieusement,
Love,
Sharmion |

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